Le Forban du Bono est un témoin précieux du patrimoine maritime breton.
Ce voilier traditionnel de travail est le témoin d’une époque révolue où la pêche au chalut était une activité florissante.
Grâce à l’association “Le Forban du Bono”, il est possible de revivre cette époque.
Ainsi, le voilier traditionnel, représenté par le Notre-Dame de Bequerel, navigue à nouveau sur la Petite Mer.
Alors, partons découvrir l’histoire fascinante de ce bateau emblématique du Golfe du Morbihan.
Découvrir le forban du Bono
Le Golfe du Morbihan abrite depuis longtemps une activité maritime florissante.
Si les Sinagots, voiliers du port de Séné, sont bien connus, les forbans du Bono sont aussi réputés.
Ces voiliers rapides et manœuvrables étaient utilisés pour la pêche au chalut.
Les forbans et la commune du Bono
La construction des voiliers au Bono remonte à la fin du 18ème siècle.
A la fin du 19ème siècle et au début du 20ème siècle, les forbans du Bono connaissent leur apogée.
On recense alors près d’une centaine de voiliers dans le petit port.
L’histoire du Bono est d’ailleurs étroitement liée à celle du forban.
Ainsi, comme le précise le site de la mairie :
“A partir de la seconde moitié du XIXème siècle, le développement de la pêche sur les fameux Forbans, chaloupes spécifiques aux marins du Bono, va permettre à ce qui n’est alors qu’un petit hameau rattaché à la commune de Plougoumelen dont il est le port, de se transformer en une véritable communauté maritime.”
Aujourd’hui, le petit port, situé sur un affluent de la rive gauche de la rivière d’Auray, est un lieu idéal pour se promener.
Sur les rives de la jolie commune bretonne, de nombreuses informations nous dévoilent le riche passé historique de la commune (vieux pont, huîtres et le fameux bateau).
Et, on y aperçoit souvent le fameux forban.
Pourquoi le nom de forban ?
Habituellement le forban désigne un pirate qui entreprenait à son profit une expédition armée sur mer sans autorisation.
Alors, pourquoi utilise t-on ce nom au Bono ?
On dit que les pêcheurs de Séné (les Sinagos) et les autres riverains du Golfe considéraient les Bonovistes comme des gens peu fréquentables.
Ainsi, ce surnom de forban était donné aux pêcheurs du Bono et à leurs bateaux.
Notre-Dame de Bequerel, réplique du forban
Notre-Dame de Bequerel est la réplique d’un forban du Bono.
L’association “Le Forban du Bono”
Si la région comptait de nombreux forbans à l’époque, ce patrimoine maritime unique était mis à mal.
Heureusement, l’association “Le Forban du Bono” est créée en 1989 avec pour but de reconstruire un Forban.
Et grâce à elle, une chaloupe de pêche au chalut typique du port du Bono va renaître.
Ainsi, le projet aboutit à la mise à l’eau du Notre-Dame de Bequerel en 1991.
Et cette réplique fidèle des anciens forbans navigue depuis dans la région.
L’association entretient, fait naviguer ce voilier historique et participe activement à la vie locale.
Les bénévoles de l’association organisent également de nombreuses sorties en mer.
Et les passionnés retrouve le bateau lors des grands événements nautiques.
Ainsi, grâce à l’association “Le Forban du Bono”, les forbans sont à nouveau présents sur les eaux.
Notre-Dame de Bequerel offre aux membres de l’association et à ses visiteurs une expérience unique de navigation traditionnelle.
Notre-Dame de Bequerel
Avec ses 10 mètres de coque et 15,50 mètres de longueur hors tout, le forban “Notre-Dame de Bequerel” est une prouesse de construction navale.
Inspiré du Forban “A 2246” construit en 1912, ce voilier a été reconstitué par l’AFPA d’Auray, sous la maîtrise d’ouvrage du fameux chantier du Guip de l’île-aux-Moines.
Avec une surface de voilure de 103 m², le Notre-Dame de Bequerel offre des performances remarquables en mer, tout en conservant l’authenticité et le charme des anciens forbans.
En savoir plus
Différences entre le forban et le sinagot
Le forban et le sinagot font partie du patrimoine maritime breton.
Et, ils sont emblématique dans le Golfe du Morbihan.
Mais, comment différencier les 2 bateaux ?
Pour vous aider, voici quelques différences entre le forban et le sinagot :
- le forban est plus grand et plus puissant que les sinagots
- les forbans allaient pêcher dans la grande mer. Ils pêchaient à la drague et au chalut à perche.
- Les forbans avaient complètement disparu à la fin du vingtième siècle contrairement aux sinagots, dont quelques exemplaires ont pu être restaurés.
Notre-Dame de Bequerel : un bateau et une chapelle
Chapelle ou bateau ?
Notre-Dame de Bequerel est la réplique du forban.
Et, c’est aussi une chapelle, située entre Le Bono et Plougoumelen.
Elle est célèbre pour ses sablières sculptées (l’une montrant un sanglier jouant du biniou) et le lieu est aussi parfait pour se promener.
Découvrir le patrimoine local
Ainsi, le forbans du Bono est bien plus qu’une simple réplique de voilier historique.
Ils représente un héritage maritime exceptionnel et témoigne de l’importance de la pêche au chalut dans la région.
Pour en savoir plus, vous pouvez par exemple consulter le site de la mairie qui est très bien documenté.
N’hésitez pas également à vous promener au Bono.
En plus de l’atmosphère paisible, vous découvrez aussi la belle histoire de la ville.
L’association Le forban du Bono
Ensuite, vous pouvez consulter le site de l’association “Le Forban du Bono”.
Vous y trouverez plein d’informations utiles sur les forbans et le Notre-Dame de Bequerel.
Explorer le patrimoine breton
Pour en savoir davantage sur ce patrimoine maritime exceptionnel, consultez cet article sur les bateaux traditionnels du Golfe du Morbihan.
Plusieurs bateaux proposent des sorties en mer, vous pouvez embarquez, hissez les voiles et vivre une expérience authentique à bord.